Nager avec des dauphins dans leur milieu naturel représente un rêve pour beaucoup d'entre nous : mais quels conséquences de cette pratique de plus en plus à la mode et sommes-nous prêt à en payer le prix ?
Nikki est une femelle grand dauphin (Tursiops truncatus) qui vit avec sa tribu entre le bleu infini de l'océan tropical et la grande respiration marine de la passe de Tiputa, à Rangiroa, le plus grand atoll de Polynésie française.
Son monde est un monde aquatique, une planète avec ses règles, ses joies et ses dangers, que sa communauté habite depuis toujours.
Mais depuis une trentaine d'années, de drôles de créatures à bulles se sont mises à peupler son univers et, aujourd'hui, ce sont parfois près de 200 plongeurs qui prétendent quotidiennement avoir un rapport unique et exceptionnel avec ce dauphin au nom changeant : «Nikki», «Touch Me», «Lola», «Gratouille» ou «Trésor», selon la culture personnelle du candidat.
Il n'est guère surprenant que toute cette agitation finisse par générer des comportements qui, pour certains, n'ont jamais été observés chez des dauphins en milieu naturel...
Ce que vous allez apprendre dans cet article :- Le dauphin est victime de nos aprioris culturels
- Tourisme animalier ne signifie pas écotourisme
- La pollution n'est pas qu'une affaire de chimie
- Il est possible d'allier observations de qualité et respect des écosystèmes
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